Et si l’Ayurveda servait votre business ?
Et si votre business avait aussi un dosha qui influençait votre manière d’entreprendre, de gérer vos priorités, ou même de poser vos limites ?
Et si au lieu de faire comme tout le monde, vous faisiez à votre manière ? Si ce que vous faites avec votre activité venait nourrir votre entreprise ? Et si l’Ayurveda servait votre business ?
Des questions que je me suis posée sérieusement. Car, bon, pour tout vous dire, 2020 a foutu le boxon dans mon entreprise. Plus essentielle, plus le droit d’aller dans mon espace bien-être. Plus le droit au présentiel. J’ai donc dû me réorganiser et apprendre des technologies que je ne connaissais pas du tout.
Mais, consciente qu’il fallait évoluer, je l’ai fait. Cela dit, malgré de multiples formations, j’entendais tout le temps que j’étais un frein à mon expansion. Que j’empêchais mon activité d’évoluer car je ne savais pas péter le plafond de verre ? Vous l’avez entendu ça vous aussi ?
Je sais pas si pour vous ça le fait, mais pour moi ce plafond, il n’est pas concret pour moi. Par contre, si je réfléchis à mes besoins, ben celui de sécurité ressort et est de loin, le plus important.
Alors je me suis dit qu’il fallait que je contourne cette saloperie de plafond. Que moi et mon dosha Pitta/Kapha, avons besoin de stabilité, de concret, de sécurité. De savoir que là, y a du solide sous nos pieds, pas du rêve qui fait flipper mon crocodile.
Le plafond de verre ou le plancher des vaches ?
Alors vous allez me dire, oui mais en même temps c’est hyper important de vouloir aller plus haut. Et vous avez raison. Mais à force d’entendre le même refrain dans le monde de l’entrepreneuriat : « Pète ton plafond de verre, vise les étoiles, pense plus grand ! » Ben c’est comme quand on vous dit de lâcher prise, et que vous avez pas compris comment. Ou qu’on vous dit de méditez le cul sur un zafu, mais que vous ça vous met des crampes.
C’est beau, c’est motivant au début, ça brille. Par contre, dans la réalité, ça bloque plus d’une personne, entrepreneur, ou pas d’ailleurs.
Parce que viser un plafond de verre, c’est oublier une chose essentielle : avant de grimper, il faut avoir un sol sous les pieds.
Les ceux qui escaladent l’Everest, ils partent de la base, ils s’envolent pas vers le sommet. Si ? ça se saurait non si ça se passait comme ça. Cela dit, sans plancher solide, on flotte non ? Enfin, perso, il me semble difficile d’évoluer avec cette épée de Damoclès au dessus de la tronche, et de se prendre des éclats de verrière sur le museau.
Bref, c’est sûrement mon côté pragmatique. Mais moi ce plafond de verre, ça me stressait à fond et j’y arrivais pas. Comment voulez vous que mon cerveau puisse passer de 1500 balles mensuels, gagnés à la sueur de mon front à l’hosto pendant 30 ans, à 10000 balles en un claquement de doigt. Mon crocodile claque des mâchoires, en me disant, mais tu crois au père Noël ma fille.
Alors j’ai réfléchi à la possibilité de contourner ce plafond de verre, pour en faire un sol solide pour moi, réalisable aussi pour mon crocodile, qu’il parte pas en vrille.
Et c’est là que l’Ayurveda m’a apporté un éclairage intéressant. Car selon notre constitution – Kapha, Pitta ou Vata – notre manière de gérer notre quotidien, mais aussi notre entreprise, n’a rien à voir.
Kapha, Pitta, Vata : trois façons d’entreprendre
🌍 Kapha, c’est la Terre et l’Eau. Il aime la stabilité, les bases solides, le concret. Parlez-lui de casser un plafond de verre, il se crispe. Il va avoir un objectif, mais pour l’atteindre, il va aller son chemin tranquillement. En lui donnant un plancher stable, une fondation claire, il respire, construit, et avance sereinement.
🔥 Pitta, c’est le Feu avec un peu d’eau pour pas cramer. Il adore les objectifs précis, la stratégie claire, l’action concrète. Avec un plan réaliste, il s’aligne et fonce. Mais si on lui balance des injonctions floues du type «toujours plus haut», et qu’il voit pas l’objectif clairement. Il s’épuise vite, jusqu’à se cramer lui-même. Ce qui n’aboutit à rien.
Donc perso, déjà vous voyez qu’en étant double dosha Pitta/Kapha, j’avais un problème sérieux avec ce plafond de verre qui me stressait la vie.
💨 Quant à Vata, c’est l’Air et l’Éther. Il a besoin de liberté, de mouvement, de créativité. Mais trop d’air, et hop : c’est montgolfière-land. Il s’éparpille, se stresse, et ne concrétise rien. Pour qu’il réussisse, il doit garder un minimum d’ancrage. C’est là tout son défi, et lui dire qu’il va voler vers un plafond de verre, ben il y reste collé genre papillon sur une ampoule. Voyez le dilemme.
Et si on changeait de modèle ?
Ma réflexion est partie de mon ressenti. Plafond de verre = méga stress pour moi. Pas réalisable, pas concret. Mon Everest sans équipement, préparation ou expérience de guide. Bref l’horreur.
Je me suis dit, ben prenons le truc à l’envers. Au lieu de répéter sans cesse que tout le monde doit “exploser son plafond de verre”, pourquoi ne pas commencer par poser mon plancher ?
Car sans plancher, on flotte dans l’Ether et on arrive à rien. Tant dans notre quotidien, que dans notre entreprise. Notre entreprise si elle n’arrive à rien, ben ça déteint sur notre quotidien et on tourne en boucle. Nos objectifs ne sont pas atteints et on se sent nul. Double peine.
Surtout que dans la société actuelle, où tout le monde sur les réseaux vous dit qu’ils gagnent 10K, qu’ils ont fait 50 K en 3 jours grâce aux trois clés truc chose. Quand on s’appesantit sur tout ça, on est encore plus mal.
Donc autant inverser les choses, mettre son cœur dans la balance. Trouver son minimum vital, la somme qui sécurise le mois.
Pour certains, ce sera 2000 €. Pour d’autres, 3000 €. D’autres encore auront besoin de 5000, mais pas 20 000, pas un million, dont on rêve peut être, mais que notre cerveau ne sera pas capable de se figurer.
Notre plancher d’abord. Ensuite, si ça grimpe, tant mieux. C’est du bonus. Et là, il me semble qu’on peut mieux respirer car y a plus de plafond de verre au dessus, qui peut nous tomber sur la tronche. Y a les étoiles, l’infini des possibles avec en prime mon besoin de sécurité, en ce qui me concerne, nourrit.
Résultat :
- Kapha respire, car il a sa base solide.
- Pitta avance, car il a des objectifs concrets.
- Vata ne s’emballe pas, car il sait qu’il ne va pas finir collé au plafond.
Ce simple changement de perspective m’a enlevé une énorme pression. Au lieu d’une injonction stressante, j’ai retrouvé une base rassurante. Et c’est là, de mon point de vue en tout cas, que l’expansion devient possible, dans mon cerveau et que mon crocodile ferme son clapet sérieux.
Votre business a aussi un dosha
C’est ça, le twist : l’Ayurveda ne sert pas qu’à équilibrer le corps. Il peut aussi éclairer notre façon d’agir, de décider, d’entreprendre.
Alors la prochaine fois que vous entendrez un “coach” vous dire : «Vise plus haut ! Pète ton plafond de verre !»… demandez-vous :
- Est-ce que ce conseil nourrit mon énergie, ou est-ce qu’il me stresse, m’épuise ?
- Est-ce que j’ai un plancher solide qui me rassure, ou est-ce que j’ai l’impression de sauter dans le vide ?
Une personne, d’autant plus entrepreneur, équilibré, ce n’est pas quelqu’un qui fait semblant de briller avec des slogans. C’est quelqu’un qui bâtit avec son énergie, pas contre elle. Enfin ça c’est mon point de vue. Vous avez le droit d’en avoir un autre, et si vous voulez qu’on en cause, ben dites le, ça me ferait plaisir d’échanger avec vous.
👉 Et vous, dans votre quotidien, mais aussi dans votre business, vous êtes plutôt Kapha pragmatique, Pitta fonceur ou Vata créatif ? Le plafond de verre ça vous stresse ? Ou vous emballe ? Et le plancher des vaches, ça vous rassure ou vous vous mouchez dans les étoiles comme les marins d’Amsterdam ?