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Tout ce qui brille

Et vous, vous suivez le “waouh” ou votre ressenti ? Ce petit truc à l’intérieur qui dit : là, c’est bon… ou pas ?


Vous connaissez le film « Tout ce qui brille ». Personnellement, je l’adore car c’est une véritable leçon. Si vous ne le connaissez pas, c’est l’histoire de deux amies, qui prennent des chemins différents. L’une va rester droite dans ses bottes et ses valeurs. L’autre se fait happer par tout ce qui brille et pense que c’est la vraie, jusqu’à retomber dans la réalité. Et sa copine la ramasse à la petite cuiller.

Ben dans le monde du bien-être et du développement perso, j’ai l’impression que c’est devenu un peu comme ça. Quand on souffre, on cherche de l’aide. Un appui. Une présence. Mais dans ce qui est devenu un marché, y’a de tout : des vrais, des passionnés… et des maladroits qui vont un peu trop vite.

Parfois, on tombe sur quelqu’un qui ouvre les vannes de la douleur, remue la vase, gratte en surface les blessures enfouies … mais qui ne sait pas quoi en faire après. Et il vous laisse sur le carreau avec votre mal être, votre culpabilité, mais très fier de lui car il pense vous avoir aidé avec la méthode trucmuche.

Nous avons tous et toutes à un moment donné, besoin de nous faire accompagner. Nous trouvons sur notre route des personnes compétentes qui nous soutiennent, nous guident. Et puis nos expériences nous font traverser aussi la vie de différentes façons.

Et parfois, une graine germe en nous. Celle de vouloir guider à notre tour. Parce que quelqu’un a changé notre vie, et qu’on aimerait transmettre à notre façon. Certains voient le verre à moitié plein, d’autre à moitié vide. Et tout est correct. Chacun suit son rythme, pas à pas.

Et puis parfois l’envie de venir guider, accompagner les autres nous prend, car nous avons rencontré des personnes qui ont changé notre vie. Alors nous faisons des formations dans le bien-être pour avoir tous les outils dont nous avons besoin pour accompagner au mieux.

Je me rappelle que lorsque j’ai fait ma formation massages bien-être. La chance inouïe d’avoir un prof qui était psychologue de formation. Du coup formation non seulement sur l’Ayurveda, mais aussi poussée en psychologie.

A l’époque déjà, j’ai le souvenir d’une de mes copines disant en plein cours : « mais comment se fait il que cette personne parle de ça ? Si elle vient faire cette formation, n’a-t-elle pas déjà travaillée sur elle ? Ça fait un peu peur de voir qu’elle va accompagner des gens dans le massage ou autre. »

Alors il n’y avait pas de jugement, juste un constat que certaines personnes, qui pensent être prêtes à accompagner les autres, n’ont peut être pas encore la « maturité » pour le faire.

Et presque 15 ans après, à l’heure où le développement personnel est devenu un marché comme un autre. Le même constat se reproduit, mais exacerbé me semble-t-il.

Il y a des personnes qui sont en quête d’un mieux-être. Pas pour jouer aux apprentis sorciers de l’âme. Juste pour aller mieux, dormir enfin, sortir du brouillard, arrêter de pleurer sans raison. Apprendre à se prioriser, connaître ses blessures, pour sortir d’un mal être diffus, qu’elles ne savent peut être pas expliquer.

Et là… elles sont attirées par «Ce qui brille».  Un “accompagnant” qui brille, qui sort des grandes phrases. Une personne sûre des injonctions qu’elle affirme. Qui sait mieux que la cliente ce qui se passe dans son corps, son cœur. Son discours, bien rodé de pseudo-spirituel psychologique, parait tellement imprégné de sagesse. Et pourtant, en creusant juste un post, une publication, on peut constater que c’est creux. Pas de présence, mais de l’artifice : Stories léchées, citations célestes, stages “transformatifs” en 48h.

Et puis si l’on gratte un peu plus profondément, on constate aussi que peut être que ce même accompagnant, fait sa propre évolution en même temps que ses clients.

Alors la personne en souffrance devient le terrain de jeu de ce coach qui, en réalité, fait son propre chemin sur son dos. Balance ses recettes, ses injonctions, ses “si t’y arrives pas, c’est que t’as pas compris ce que je dis” « mauvaise volonté hein ». Les « il faut », c’est ainsi, faut lâcher prise, ou les critiques : si je vous donne des exercices et que vous les faites pas, c’est pas la peine de dire que vous voulez un accompagnement… Si si je vous assure, je l’ai lu.

Et la cliente en prend plein la tronche. Elle sort plus mal qu’en entrant. Et en bonus, elle se sent nulle, pas assez, fautive.

Elle a terminé son accompagnement, qui devait lui apporter la lune, et se retrouve à se demander pourquoi elle a dépensé tout cet argent, car elle est au même point, voire plus mal.

Et puis à un moment, ces personnes sentent qu’il est important de continuer leur chemin car elles souffrent. Alors elles font un pas vers d’autres professionnels, mais avec frilosité hein car chat échaudé. D’ailleurs j’en retrouve dans mon espace. Elles viennent me voir sur la pointe des pieds. Me racontent souvent la même chose :

« Je suis allée voir X, j’ai suivi le challenge Y, j’ai dépensé un bras… et maintenant, je me méfie de tout. » «Alors pourquoi vous hein » ?… «Car en fait qu’est ce qui me prouve que vous êtes pas non plus un charlatan» ?

Et je les comprends. Parce que quand vous vous êtes cramé les ailes comme un papillon de nuit sur une lampe tempête, ben vous n’avez plus envie d’approcher une flamme.
C’est là que commence l’accompagnement réel : pas une méthode, pas une recette, mais une présence stable. Une vraie.
Quelqu’un qui reste, même quand c’est flou.


Et croyez-moi, après avoir moi-même posé un gros STOP sur ce que je n’étais plus prête à subir, je sais à quel point la vraie bienveillance, sans déguisement, est précieuse.

Créer de la confiance, c’est tout un programme.
Et c’est un chemin difficile pour les deux côtés.
Parce qu’à ce moment-là, le moindre mot de travers, la phrase mal posée, et hop…
Vous voilà étiquetée “charlatan” comme les autres.

Alors vous allez me dire, oui mais du coup comment sait on si l’accompagnante est faite pour nous ou pas ? Comment savoir si de nouveau nous n’allons pas nous faire avoir ? Comment faire confiance une nouvelle fois ?

Et bien parce que avec une accompagnatrice qui vous soutient, vous guide, dès la première séance vous voyez un changement. Vous avez des prises de conscience. Vous sentez qu’elle ne vous juge pas, vous pouvez vous déposer. Elle n’impose rien, accompagne avec le cœur, solidité, reste même quand c’est difficile.

Parce que vous sentez que quoique vous disiez, elle est à l’écoute. Dans la bienveillance sans faux semblant.

Alors oui, peut être pas simple de différencier, sur les réseaux ou sur un flyer, tout ce qui brille de ce qui est sérieux. Je vous l’accorde. C’est là, où il va être important d’écouter votre ressenti. Car lui, ne ment jamais. Il sait quand quelque chose sonne creux. Mais également, quand vous vous sentez entendu.e, pas juste analysé.e. Et il sait aussi quand c’est le bon moment, le bon endroit, ou pas.

Et si vous vous faisiez confiance ?

Enfin, sait-on jamais, si un jour, ce que je propose vibre pour vous, alors on jasera. Pas de feux d’artifices ou de confettis. Juste un vrai moment, entre humains. Ça me fera plaisir d’être là, en présence pour vous. Prenez soin de vous, vous le valez bien.

Des questions, des commentaires, envie d’un échange, n’hésitez pas à me contacter, ça me fera plaisir de partager avec vous