Suite des auto-sabotages…
Comme annoncé précédemment, voici la suite des auto-sabotages. En effet, nous sommes très forts pour en créer de nouveaux à longueur de temps.
Lors de cette suite des auto-sabotages, nous aborderons la demande à l’autre de nourrir nos besoins, le pointage du doigt et l’approche frontale.
Dans l’actualité précédente, je vous ai parlé de nos émotions bafouées, de notre propension à laisser notre égo/crocodile nous diriger. Je vous ai également parlé du sac à merdasses que nous remplissons allègrement et du manque de confiance en soi que nous pallions, pour certains d’entre nous avec une “copine moche” ou un “pote nase“.
Continuons donc les principaux schémas d’auto-sabotages que nous nous infligeons.
J’entretiens mes auto-sabotages
Un des auto-sabotages les plus fréquent : demander à l’autre de nourrir nos besoins !!!
Nous sommes uniques. De ce fait, nous avons tous et toutes des besoins différents. Pourtant, chacun, chacune est persuadé.e que l’autre est pareil.le que lui ou elle !!!
Reconnaissance, sécurité, ordre, appartenance, partage, respect, sens…. quelque soit notre ou nos besoins, il est assez rare d’avoir en face de nous une personne qui possède exactement le même.
Pourtant, nous demandons à l’autre de nourrir nos besoins. Comme il n’y arrive pas, n’ayant pas les mêmes, nous lui en voulons, activons la frustration, la colère, la tristesse et remplissons notre sac à merdasses.
De son côté, l’autre me demande de nourrir aussi ses besoins. De ce fait, chacun reste avec des besoins ni reconnus, ni nourris, ce qui entretien un effet délétère au niveau des relations au quotidien, qu’elles soient privées ou professionnelles.
Quand je pointe du doigt !!!
Il s’avère que lorsque je pointe l’autre du doigt, j’ai trois doigts repliés vers moi.
Mon index accuse, pointe les défauts de l’autre : tu es ci… tu es là… et tu ne fais pas…
Mais les trois doigts qui sont pointés vers moi ne me montrent-ils pas que ces défauts sont les miens, que je ne supporte pas chez l’autre?? La critique et l’accusation ne me renvoient elles pas à ce que je pense être ?
Il est à noter que si le défaut de l’autre m’exaspère, l’effet miroir vient m’interpeler.
Là encore, j’enclenche l’auto-sabotage en accusant l’autre, au lieu de regarder ce qui se passe en moi.
Oui, le comportement de l’autre vient me chafouiner, ce qui prouve que je ne suis pas en accord en mon for intérieur.
Et si j’écoutais mes émotions, si j’écoutais le ou les besoin.s derrière ces émotions ??
L’approche frontale, où je dégaine ma pelle !!!
Me sentant frustrée, triste, en colère…. en permanence, puisque mes besoins ne sont pas nourris, je suis à fleur de peau.
J’accuse avec des : tu, tu, tu…. De son côté, l’autre fait la même chose, puisque lui non plus ne nourrit pas ses besoins. Le ton monte vite et l’affrontement est là….
Chacun de dire ses 4 vérités à l’autre approche frontale pour se prouver qu’on assume. Chacun dégaine sa pelle pour en mettre un coup à l’autre, pensant vider son sac à merdasses.
Mais là encore, c’est une illusion. Je me sens soulagée pour peu de temps, ayant fait baisser la pression. Mais je n’ai pas pris la peine d’écouter mes émotions, de nourrir mes besoins.
Et très vite, j’entretiens l’auto-sabotage avec ma rancune, mes ruminations, mes suppositions….
Je pourrais vous faire une liste longue comme le bras, tellement nous créons d’auto-sabotages…. qui nous pourrissent la vie au quotidien
Je vais en rester là pour l’instant… Mais il est notoire que nous ne manquons pas d’imagination, aidés par les croyances, les limites que nous nous fixons. Nos schémas familiaux aussi viennent nous impacter et nous proposer des auto-sabotages en permanence.
Bonne nouvelle, nous pouvons agir en prenant conscience de tout cela. Je vous accompagne sur ce chemin si vous le souhaitez, car nous n’avons qu’une vie, autant qu’elle soit la plus belle et la plus joyeuse possible. Prenez soin de vous.