Renaître intérieurement : quand le vide devient un chemin ayurvédique vers sa lumière
Comment une autre voix, la vôtre, peut-elle se faire entendre quand tout est vide à l’intérieur.

Renaître intérieurement : quand le vide devient un chemin ayurvédique vers sa lumière.
Dit comme ça, ça fait un peu lumineux, un peu Pinterest. Mais la réalité ? C’est que j’ai traversé du rien. Du vrai. De l’éther bien sec, façon désert du cœur.
Le vide, mais qu’est ce que c’est le vide ? Car bon c’est un mot, justement un peu vide. Du coup, comment renaître intérieurement dans le vide. Comment se rend-on compte que le vide devient un chemin ayurvédique vers sa lumière ? Qu’est ce qui nous fait basculer de cet éther à notre feu intérieur ?
Pendant longtemps je n’ai pas su ce qu’était le vide car génération « marche ou crève » on s’agite, on ne reste pas à se poser. Les deux pieds dans le même sabot c’est pas nous. Faut, Faut et Faut encore tout gérer jusqu’à nous détruire intérieurement. On donne tout, tellement fort, qu’on s’épuise, mais on tient car Faut tenir. On l’a appris. Certains nous disent : mais lâche prise. Ce mot à la mode que personne ne comprend vraiment hein, car on ne l’a jamais expérimenté. Arrive un jour où trop c’est trop, la colère monte, monte et crame tout. Les larmes coulent pire que les chutes du Niagara ensuite. Et puis d’un coup, tout s’arrête et on est dans le vide.
Ça fait pas mal, ça fait plus rien, y a plus d’émotions, juste l’impression d’être une coquille vide. C’est là que j’ai compris que j’étais entrée dans l’éther. L’espace. Le vide. L’élément qu’on ne voit pas, mais sans lequel rien ne peut exister. L’élément de l’Ayurvéda que j’avais toujours théorisé, mais que là… j’ai traversé.


Quand le silence devient trop… et pourtant pas assez
Il y a eu un moment où plus rien ne vibre. Pas de colère. Pas de joie. Juste… un coton dans la tête. Une valve fermée. Un coquillage replié sur lui-même, avec le minimum vital qui circule, comme en mode survie énergétique.
Je ne pleure plus. Je ne crie pas. Ne ressens plus ce feu intérieur qui d’habitude m’anime. Juste quelque chose loin de moi ou à côté, avec ce ressenti : « Je suis vide. »
Ce n’est pas du désespoir. C’est plus subtil. Un genre de flottement intérieur entre deux eaux. Pas de fond, pas de ciel. Juste… l’éther. Et dans l’Ayurvéda, cet éther – Akasha – c’est l’espace. L’élément du “rien” et du « tout » à la fois. Celui sans lequel rien ne peut naître.
Alors j’ai écouté. Pas pour me remplir. Mais pour laisser le vide parler. Car je me rendais compte que c’était important. Juste en mode « rien ». Vous savez ce mode masculin ? Non vous savez pas ? Bon je vous explique.
Les nanas sont en mode cerveau en surcharge tout le temps. Pas moyen de faire taire notre crocodile intérieur qui rumine à fond et ramène plein de pensées parasites. Mais de leur côté, les mecs ont une case « rien ». C’est-à-dire que lorsque vous demandez : tu penses à quoi ? Et qu’il répond : rien…ben c’est vrai. C’est assez incompréhensible pour les femmes, mais oui les mecs sont capables de penser à rien de rien.
Et moi, à ce moment là, j’ai compris ce « rien », ce vide qui fait qu’on est dans notre coquille en mode, je m’en fous de tout, mais vraiment. Vous pouvez bien faire du bruit, des paillettes ou le clown, ben ça m’atteint pas. Je ressens rien.

Mon Caterpillar n’a pas démarré, j’ai dû prendre un pinceau
Bon d’habitude, quand j’ai un coup de mou, je dégaine mon Caterpillar émotionnel. Je vais creuser. Fouiller. Bouger la glaise. Gratter dans ma vase intérieure pour voir ce qui se passe. Je me laisse pas aller, hein, ça c’est pas possible, car « marche ou crève », tiens debout, lâche rien.
Mais là, impossible. Juste les choses se passent comme si je suis pas là. L’impression que mon Caterpillar personnel est en rade au bord du chemin. Les bougies de chauffe cramées et le delco démonté. Alors j’ai laissé faire, je me suis laisser être pour aller au fond de ce vide.
Puis doucement, j’ai pris un pinceau. Fin. Délicat. Genre archéologue qui gratte dans le hyper fragile, le tellement précieux. Comme si ma conscience n’avait le droit de toucher qu’avec douceur.
Alors j’ai épousseté lentement. Point par point. Avec l’EFT. Le dénouement corporel. Avec le souffle. Et cette idée que je n’avais rien à forcer. Juste à laisser venir. Et petit à petit, le coquillage s’est ouvert. Un souffle. Un nano mouvement dans l’éther. Le petit grain de sable que l’huitre transforme en le roulant, une perle qui nait dans la boue intérieure.
C’est là que je m’aperçois que l’Ayurveda est en plein dans le mille. L’Ether est le rien, le vide, et dans cet éther un nano mouvement d’air, vient apporter la vie. Peut être un peu fragile, mais la vie tout de même. Puis viendra le feu, l’eau et la terre pour finaliser le cycle. Peut être étais je trop dans le feu à un moment et me suis cramé les ailes. Ensuite, avec les chutes du Niagara de larmes, me suis noyée pour tomber lourdement à genoux dans la terre.
Là aussi, j’ai compris le fameux « lâcher prise ». Ça n’est pas se forcer à lâcher, c’est arriver au point où la lutte est vaine, le feu est cramé, les larmes ne sortent plus, il n’y a que ce vide pour renaître intérieurement.



Renaître intérieurement : de la boue à la lumière, version 2025
J’ai finalisé mon programme de trois mois, il y a plus d’un an. Je l’ai remodelé à un moment fin 2024, car j’avais évolué moi aussi et il ne me paraissait plus en adéquation avec ce que je ressentais. Mes clientes adorent, c’est pas le problème, mais moi j’ai besoin d’être vraie. Alors à chaque fois que je vis des choses intérieures, ben je remodèle mes programmes pour qu’ils reflètent vraiment ce que je ressens. Voilà pourquoi, aujourd’hui vous avez la version 2025, toute fraiche sortie du four.
Ce passage par le néant m’a montré ce que c’était vraiment, renaître intérieurement. Pas en forçant. Pas en brillant. En s’écoutant. En allant jusqu’au fond de ce vide, et en prenant le temps. Car il est important de laisser la lumière revenir quand elle est prête.

Renaître intérieurement, c’est aussi ça…
Et dans cette traversée, quelque chose en moi s’est réorganisé. Même mon programme a changé.
Alors oui, De la boue à la lumière existe toujours, car vous le valez bien. Cela dit il a changé. Comme moi. Car renaître intérieurement, quand le vide devient un chemin ayurvédique vers sa lumière, c’est une expérience qui m’a transformée jusque dans mes offres. Oui nous sommes toujours de cette génération marche ou crève qui tient debout car il faut. Mais nous pouvons traverser des tas et des tas d’états intérieurs qui nous amènent au plus proche de notre être.
Si vous êtes dans ce moment étrange où tout se tait, où même vos émotions semblent en pause, rappelez-vous : le vide n’est pas une absence. C’est un sanctuaire où votre lumière apprend à respirer à nouveau.

Des questions, des commentaires, n’hésitez pas à me contacter, ça me fera plaisir d’échanger avec vous