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Pourquoi toujours PERDRE du poids ?


Ça y est le mois de mars est là avec le régime œuf dur pamplemousse pour perdre du poids et rentrer dans son maillot cet été. Mais pourquoi toujours PERDRE du poids ?

Car l’idée de perte peut nous mener à retrouver ce qu’on a perdu. Alors certes, lorsque nous perdons un proche, nous le perdons vraiment. Mais la plupart du temps, lorsque nous perdons nos clés ou autre chose, nous avons la ferme intention de le retrouver. Et la plupart du temps nous le retrouvons d’ailleurs. Du coup n’est ce pas un paradoxe de vouloir perdre du poids ? Et n’est-ce pas étrange de vouloir « perdre » du poids… tout en espérant secrètement ne jamais le retrouver ? Parce que bon, personne ne rêve d’un effet boomerang sur sa balance, pas vrai ?

Les mots que nous utilisons influencent notre énergie et nos résultats. Parler de perte revient à envoyer à notre inconscient un message de manque, de privation, de quelque chose à récupérer. Au lieu de perdre, pourquoi ne pas dissoudre, libérer, alléger ? Ces termes invitent à une transformation durable plutôt qu’à un cycle infernal de reprise. Non ? Vous en pensez quoi ?

D’ailleurs, pourquoi, chaque année, tant de personnes s’astreignent-elles à ces régimes draconiens ? Uniquement pour rentrer dans un maillot de bain ? En fixant toute notre énergie sur nos kilos « en trop », qu’ils soient réels ou non d’ailleurs, hein faut bien le dire. Ne leur donnons-nous pas une importance excessive, les ancrant encore plus profondément en nous ? Plus nous nous pesons, plus nous nous surveillons, plus nous risquons de nous enfermer dans un cycle obsessionnel. Chaque variation de 500 grammes, au moindre verre d’eau ingurgité et c’est la une catastrophe. Chaque gonflement est une humiliation.

Si certaines des 5 blessures amènent à maigrir ou ne brûler trop de calories sans les fixer. D’autres au contraire nous font grossir. Par exemple, plus nous nous trahissons, ou pensons être trahis, plus notre corps gonfle. Comme pour manifester extérieurement le poids de notre souffrance intérieure.

Avec cette blessure de trahison, nous oscillons entre espoir et désespoir. Un jour super au top car nous rentrons dans du 36-38. Le mois suivant au désespoir car nous n’arrivons plus à fermer le bouton de notre jean. Pourtant nous refusons d’aller acheter un pantalon 38-40. Nous conservons dans notre dressing nos vêtements trop petits « au cas où », nous accrochant à l’espoir que…. Pour pleurer ensuite sur le fait que nous avons dû tout de même racheter car plus rien ne me va.

Nous faisons remonter le stress du regard des autres au moindre écart. Car nous respirons lorsqu’un régime fonctionne, mais au moindre kilo repris, alerte rouge : restriction, privation, micro-portions surveillées avec angoisse. Pourquoi cet éternel combat ? Pourquoi cette guerre contre notre propre corps ?

Concernant la blessure d’humiliation, elle, elle nous fait gonfler plein pot. Comme pour nous protéger. Nous apporter des doudous, nous enrober pour mieux supporter cette souffrance. La comprendre est important pour notre équilibre psychique. Prenons aussi conscience que lorsque nous disons : ça me gonfle…. Ben y a un truc qui nous gonfle vraiment non ? Je me revoie les matins partant au boulot le ventre correct. Et le soir rentrant avec un ballon de baudruche dur à la place. Tout ça parce que le boulot, et notamment les altercations permanentes avec une de mes collègues, me gonflait un max.

Si nous explorons la source de ces kilos accumulés nous nous apercevons qu’ils sont souvent une protection inconsciente. Peur d’être vue, blessures non guéries, mémoires familiales… Après tout, on parle bien du « poids du passé ».

Pour ma part, lorsque mon fils ainé m’a claqué la porte au museau en me disant que j’étais une mauvaise mère, j’ai pris 12 kilos. Doucement, sournoisement. Un à la fois sans forcément m’en rendre compte. Jusqu’au jour ou je ne suis plus rentrée dans mes vêtements. Wow, mais qu’est ce qui m’arrive ? J’ai analysé le truc, compris que je m’humiliais toute seule encore plus que ce qu’il m’avait renvoyé. Je me rendais compte en allant marcher que j’étais essoufflée. J’avais plus de mal pour pratiquer mes massages, moins de souplesse. Alors j’ai pris le taureau par les cornes en allant gratter cette blessure et petit à petit, je me suis libérée de cet enrobage pour revenir à mon poids idéal, m’allégeant par la même du poids de mon crocodile intérieur qui me disait que j’étais réellement une mauvaise mère. Alors que mes deux autres fils me disaient que j’avais fait de mon mieux et qu’eux trouvaient qu’ils avaient été heureux de leur enfance.

Pourquoi la norme impose-t-elle de “perdre” du poids avant l’été ? Pourquoi depuis plusieurs décennies associe-t-on minceur et beauté ? Alors qu’il y a quelques siècles la norme était aux rondeurs ? Le poids est-il vraiment un indicateur de santé ou juste une pression sociale déguisée ?

Les magazines ressortent chaque année leur combo “ventre plat en 10 jours”. Des photos retouchées par Photoshop pour montrer des personnes parfaites. Mais vous avec des filtres ou Photoshop aussi vous seriez des bombasses non? Enfin bref, beaucoup tombent dans le piège et c’est triste. Pourtant, si c’était si efficace, pourquoi faudrait-il recommencer chaque printemps ? Ah ben sûrement parce qu’à Noël on bâfre et puis après c’est la galette, et puis les crêpes. Oui mais du coup, ne va-ton pas rater Pâques et le chocolat ?

De mon point de vue, les régimes restrictifs entretiennent un cercle vicieux :

  • Restriction ➝ frustration ➝ craquage ➝ culpabilité ➝ reprise de poids ➝ nouvelle restriction.
  • Plus on lutte, plus le corps résiste, car il croit être en période de famine et stocke davantage.

Notre corps, lui, il est malin. Quand on le prive, il se met direct en mode survie et stocke au cas où. Parce que pour lui, si on arrête de manger, c’est peut-être la famine qui arrive. Comme il n’a pas de calendrier pour vérifier si c’est juste un régime ou une vraie disette, il fait des réserves, histoire de pas crever la dalle plus tard. Et nous, on se demande pourquoi on reprend tout dès qu’on remange normalement…

Et si nous commencions par questionner notre rapport à la nourriture ? Mangeons-nous par réelle faim ou par émotion ? Souvent, la nourriture devient un refuge contre l’ennui, la tristesse, le stress. Pourtant, ce vide intérieur ne se comble pas par l’alimentation.

La clé n’est-elle pas dans l’écoute du corps plutôt que dans la privation. Dans une alimentation intuitive, adaptée aux besoins réels ? Cela ne permet-il pas une régulation naturelle du poids ?

Pourquoi ne pas réguler autrement ? Par exemple, en nous connectant à l’énergie du Prana. Cette énergie universelle ayurvédique, dont nous pouvons nous nourrir. Et que nous respirons déjà tous les jours sans le savoir. En utilisant cette énergie consciemment, nous nourrissons notre corps sans privation. Cela nous permet, pour un temps court, 21 jours, d’alléger nos repas en prenant des soupes, smoothies, aliments sous forme liquide. 21 jours, car notre cerveau a besoin de ce temps pour de nouvelles habitudes.

Pourquoi ne pas prendre conscience que nos schémas alimentaires sont souvent dictés par l’habitude plutôt que par un véritable besoin ? Nous mangeons trois fois par jour parce que c’est la norme, mais notre corps a-t-il toujours faim ?

Nous bouffons bien trop, c’est clair. Notre cerveau pense encore être à la préhistoire quand les exercices physiques étaient intenses pour pouvoir survivre. Nous sommes dans des schémas où il « faut » manger trois fois par jour au lieu d’écouter nos vrais besoins de nourriture. Dès l’enfance nous apprenons à manger matin, midi, et soir. Avec parfois aussi un goûter à 10h et puis un autre à 16h, histoire de ne pas permettre à notre estomac d’être vide. Nous digérons en permanence, ne nous laissant aucune pause, jusqu’à la nausée. Nous n’écoutons pas tellement la satiété qu’il nous alerte sur STOP, que nous ne savons plus qu’elle existe.

Bien souvent, nous confondons faim et soif. Un corps déshydraté envoie des signaux proches de ceux de la faim. Pourquoi ne pas apprendre à l’écouter véritablement, à réduire l’énergie consacrée à la digestion pour mieux nourrir notre corps d’énergie subtile ?

Si l’objectif est d’alléger, pourquoi ne pas privilégier le mouvement plutôt que de compter les calories ?

L’exercice n’a pas besoin d’être une punition. Au contraire, il peut être un moyen de se reconnecter à son corps avec plaisir : danse, yoga, Qi Gong, respiration, massage, marche…

Alléger, libérer, harmoniser. Écouter son corps au lieu de le contraindre. Et si, cette année, nous changions notre regard sur le poids, pour en faire une démarche d’amour plutôt qu’une guerre permanente ?

Finalement, et si nous arrêtions de lutter contre notre corps pour, enfin, nous réconcilier avec lui ? Plutôt que de vouloir le punir à coups de privations et de calculs de calories, si nous commencions à l’écouter, à l’aimer et à le respecter ? Peut-être que la clé n’a jamais été de perdre quoi que ce soit, mais plutôt de retrouver quelque chose : la confiance, l’estime, la liberté d’être soi, sans bataille permanente avec son reflet.

Alors, cette année, si on testait autre chose ? Personnellement, j’ai testé le Prana et j’ai adoré. Et si vous avez envie d’explorer une autre approche que l’œuf dur pamplemousse, ou frustrations qui remplissent votre sac à merdasse, je suis là pour en parler.

Des questions, des commentaires, n’hésitez pas à me contacter, ça me fera plaisir d’échanger avec vous.