Inflammation, colère, stress : pète un coup, ça ira mieux
Ton corps n’est pas une cocotte-minute. Sans soupape, un pet de travers… et tu prends le couvercle dans la tronche. Libère la pression !
Quand ton crocodile fait des bulles dans ton marigot intérieur c’est pas bien beau à voir. Un truc est certain, les émotions retenues, inflammation, colère, stress : pète un coup… ça ira mieux. Tu verras, ça relâche la pression. Et là vous vous dites, mais elle est partie où elle avec son mode limite grivois ? L’a pété un câble de nous parler comme ça.
Ben pas vraiment en fait. Parce que parfois faut dire les choses sans les enrober de paillettes. Et le dire un peu crument, ben ça réveille. Enfin moi c’est mon avis. Vous pouvez en avoir un autre c’est ben correct.
Mais revenons à nos moutons. Pourquoi, pète un coup… ça ira mieux. Ben parce qu’à force de tout garder dedans — colère, stress, frustrations, non-dits, “ça va” hypocrites — ben ton corps, lui, il boue. Et quand t’as pas de soupape, t’es en mode cocotte-minute qui gonfle… jusqu’à ce que ça pète (et pas forcément du bon côté 😅).
Quand ton crocodile barbote dans ton marigot émotionnel
Y’a des moments où faut dire les choses comme elles sont : à force de tout garder dedans, t’exploses — ou pire, tu imploses. Tu retiens ta colère, tes frustrations, tes “j’en ai marre” coincés dans la gorge, tu remplis ton sac à merdasse à ras bord. Puis, d’un air un peu benêt – faut le dire – tu t’étonnes que ton corps fasse la gueule ?
Le problème, c’est que quand tu bloques l’énergie, ton corps, lui, cherche quand même à la faire sortir. Par n’importe quel moyen. Mais faut que ça sorte.
Bon, ton crocodile 🐊, lui, il adore. Il se vautre dans la vase de tes rancunes, fait des bulles d’aigreur, et finit par te convaincre que c’est “normal” de ruminer. Sauf qu’à force de macérer dans ce jus, ton corps, lui, il étouffe complet.
Résultat : ça chauffe, ça gonfle, ça brûle. Et ça se met à parler à sa manière :
- Un orteil enflammé,
- Le foie en feu,
- Un œil, rouge, qui pleure ou qui pique,
- ou un mental qui fume comme un vieux moteur diesel.
Voire pire.
Pourtant, c’est simple : tu retiens = tu chauffes = et tu t’enflammes. Logique non ?
Libère la pression avant que ça pète pour de bon
L’Ayurveda le dit bien : ce qui ne circule pas, s’enflamme.
Tu retiens trop de Feu 🔥 (Pitta), tu deviens soupe au lait, irritable. La moindre remarque t’enflamme telle une brindille.
Tu accumules trop de Terre 🌍 et d’Eau 💧 (Kapha), t’es pâteux, lent, englué. T’es dans les sables mouvants.
Et pendant ce temps-là, ton Air 💨 (Vata) panique dans un coin. Coincé. Il gonfle tel un ballon de baudruche, mais tu le laisses pas éclater.
Alors oui, pète un coup — énergétiquement parlant hein — (mais remarque pas que d’ailleurs, car faut jamais retenir ce qui nous gonfle). Au sens propre comme au sens énergétique, tu verras : ça ira mieux.
Respire, soupire, secoue, écris, pleure, marche, chante, même faux. Tape dans ton oreiller, rigole jusqu’à en avoir mal au ventre, fais l’amour. Mais de grâce, laisse l’énergie sortir.
Parce que ce que tu retiens, c’est jamais neutre. Ça fermente. Et à force, ça devient du gaz émotionnel toxique qui te monte au cerveau 💨🤢. Et quand t’as la tête dans les pets pourris, tu vois plus clair, tu ressasses, tu tournes en rond.
Les ceux qui pètent jamais
Parlons aussi, des ceux qui pètent jamais. Vous allez me dire, mais c’est pas possible déjà, physiquement tout le monde pète… Et ben y en a non… Ils déclarent que ça ne leur arrive jamais et se font ainsi des tas d’illusions, car l’énergie, quelle qu’elle soit, elle doit sortir.
Mais, les ceux qui pètent jamais, ce sont également ceux qui te disent “Moi ? Non, jamais en colère, jamais triste, toujours dans l’amour et la lumière 🌸✨”. Petit exemple, la mère Le Quesnoy, dans : La vie est un long fleuve tranquille.
Ben oui, forcément, tout refouler, c’est tellement lumineux… jusqu’au jour où la cocotte explose et que la lumière sort… par le mauvais trou. 😅
Parce qu’en vrai, les ceux qui pètent jamais, c’est ceux qui gonflent le plus. Ils gardent tout, serrent les dents, rentrent le ventre, et sourient en façade pendant que leur foie crame à petit feu.
Leur mantra, c’est “Je maîtrise” — sauf que leur corps, lui, dit juste “J’en peux plus”.
Un pet, c’est une mise à jour énergétique. Une petite libération pour éviter le bug général. Alors oui, pète un coup, pleure un bon coup, crie dans ton oreiller ou va marcher. Parce que les ceux qui pètent jamais… ben, à force, ils finissent pétés de l’intérieur. 💥
La philosophie «pète un coup»
Bon vous êtes en train de vous dire, mais cette fois la Mumu, elle déraille complet. Ses chroniques étaient intéressantes, mais là, ça glisse dans le glauque.
Et pourtant, c’est pas moi qui l’ai inventé. Je l’ai entendu dans une émission avec Bigard. Oui je sais, lui aussi il est taxé de pas politiquement correct, voire de graveleux.
Mais dans un sketch, il disait : «pet contenu, furoncle au cul». Phrase culte, s’il en est, que mon mari a retenu et me ressort à toutes les sauces. Et mine de rien, il n’a pas tort. Tout ce que nous retenons émotionnellement, impacte vraiment notre corps.
La traduction vibratoire de cette maxime hautement poétique est : énergie bloquée = stagnation = inflammation 💥
Notre corps, et je vous le répète souvent, nous parle en permanence. Mais quand nous jouons à répétition le mode : cocotte-minute sans soupape. Il finit par nous parler tellement fort que nous nous retrouvons avec des énormes problèmes de santé.
Il y a quelques années, j’ai suivi une formation dans laquelle le médecin qui intervenait disait que notre corps évacuait comme il pouvait.
🔷 Soit, il se mettait en mode, je vide mes poubelles régulièrement, ce que font les enfants en général.
🟪 Soit, j’ai un trou dans le fond de ma poubelle, je la remplie tout le temps, mais le trou permet d’évacuer mes ordures. Certes mal, mais ça sort un peu. Ce que font les gens, qui parfois ont un problème de santé sérieux, mais qui se soigne relativement vite.
🔶 Soit, je remplis ma poubelle sans jamais la vider et un jour, elle explose. Ce que font ceux qui ne sont jamais malades… jusqu’au jour où ils déclarent un truc létal
En résumé, pète un coup… et respire après
Alors même si cette actualité vous a fait croire que je perdais les pédales, sachez que c’est très sérieux. Vos émotions retenues créent vraiment des inflammations dans votre corps.
C’est du pur Kapha en excès : on retient, on comprime, et à la fin, ça ressort où ça peut… souvent pas joliment 😅
Et ce qui est magique, c’est que derrière la blague, ou le glauque, suivant comment vous l’interprétez, derrière le texte pas politiquement correct. Ben, y a une vraie leçon :
👉 le corps exprime toujours ce que l’esprit refuse de relâcher.
Alors pète un coup, bon sang.
Ton corps te remerciera, ton crocodile ira se planquer, et toi… tu retrouveras ton air.
Et vous, vous pensez quoi de tout ça ? Ça vous parle ? Vous êtes plutôt de ceux qui pètent un coup ? Où de ceux qui pètent jamais ?
Vous avez envie d’en parler, ben contactez-moi et on se fait une petite jasette sur le sujet