Être authentique !!!
Un terme à la mode en ce moment, qui revient partout : être authentique. Mais qu’est-ce que cela veut dire au fond ?

Être authentique : ça veut dire quoi pour vous ? Il y a de tous temps des mots à la mode et en ce moment c’est : authenticité. Mais en vrai, c’est quoi l’authenticité. Parce que, franchement, si c’est faire une vidéo de nous courant dans notre jardin en riant sur les réseaux alors qu’à l’intérieur nous sommes en mode «au bout de notre vie» on n’y est pas.
Et pourtant, c’est ce que la plupart d’entre nous vendent. Montrer qu’on a une vie parfaite, alignés les sourires gips, des filtres à gogo. Mais au fond, est-ce que ça nous ressemble vraiment ?

Authenticité : Quand le paraître nous joue des tours, effet Kiss cool assuré
En fait ne vivons nous pas le double effet kiss cool ? Nous avons tous des galères financières, des peines de cœur, des problèmes X ou Y, la vie quoi. Alors pourquoi faire comme si ça n’existait pas sur les réseaux. Pourquoi avons-nous cette propension à planquer sous le tapis ce que nous ne voulons pas montrer.
Bien sûr, il est évident que nous n’avons pas, peut être par pudeur, envie de dire à tout le monde qu’on s’est vautré dans notre couple. Ou encore que même si nous sommes une pointure dans notre domaine, ben on n’arrive pas à vivre de notre activité. Bien sûr que ça n’est pas valorisant de dire : je suis en échec ou je me suis plantée. Mais est on obligé pour autant de faire comme si nous vivions notre meilleure vie, alors qu’il n’en est rien ? Pourquoi nous sentons nous obligés de raconter un conte de fée sur les réseaux, alors que nous vivons des trucs sordides.



Comment calmer notre crocodile… ce saboteur ?
Le truc, c’est qu’on se ment. Lui, Notre crocodile, ce mental bourré de ruminations et pensées parasites, nous souffle des peurs à longueur de journée. Il gonfle nos doutes et donne vie à nos croyances jusqu’à ce qu’on perde pied.
La question c’est : pourquoi lui avons-nous laissé autant de place ? Ben tout simplement parce que lorsque nous étions petits, nous ne savions pas nous protéger. Que nous ne comprenions pas pourquoi nous ne pouvions rire à gorge déployée ou sauter dans les flaques.
Et puis nous avons aussi oublié ou n’avons jamais appris d’ailleurs à écouter, notre corps, nos ressentis. Et lorsqu’on n’écoute plus notre corps, on perd une grosse partie de nous. Pourtant, notre corps, il a tout compris depuis longtemps. Il sait quand ça coince, il sait quand on se ment. Lui, il n’a pas besoin de filtre, il a juste besoin qu’on l’écoute.

S’écouter : revenir à soi pour se libérer
Et si, au lieu d’écouter notre crocodile qui est trop bavard, nous nous écoutions. Si au lieu de se mettre des peaux de bananes devant les yeux en faisant comme si, nous écoutions nos ressentis.
Comment pourrait-on faire pour nous relier à notre corps, notre cœur ? Comment pourrait-on tomber les masques liés aux diktats de la société, où toute chose désagréable doit être niée ?
Personnellement je ramène au point zéro. Ce moment où tout peut changer. Ce moment où on arrête de se battre contre nous-mêmes. Parce que l’authenticité, c’est pas un effet de style.
C’est se regarder dans le miroir et dire : “Ok, ça va pas, mais j’accepte” « j’accueille ». Et c’est souvent le premier pas vers un vrai changement.
Imaginez ce que ce serait de ne plus jouer un rôle, de ne plus avoir à porter ce masque qui pèse. Imaginez un instant où vous pourriez dire : “Oui, ça ne va pas, mais je choisis de me respecter”. Cette vérité peut être libératrice. Elle peut être la clé pour vous débarrasser de ces poids invisibles que vous traînez depuis trop longtemps. Et puis vider son sac à merdasse ça fait du bien. Car disons le franchement, depuis le temps qu’on le rempli, il est tellement plein qu’il ne peut plus rien absorber.



Se respecter, le premier pas vers l’authenticité
Bien sûr on ne sait pas par où commencer, et c’est ben correc, comme disent mes amis québécois. Si toute notre vie nous avons porté des masques, les laisser au vestiaire va demander du courage. Montrer son visage sans fards, oser dire quand ça ne va pas. Et puis réfléchissons, en étalant une fausse joie, une fausse réussite sur les réseaux, non seulement nous donnons une image de nous qui ne correspond pas à notre vrai vécu. Mais surtout nous nous mentons à nous même. En faisant comme si, nous refoulons nos ressentis, nos émotions. Nous les fermons à double tour dans un coffre fort, façon Picsou. Pas se voiler la face non plus. Puis nous nous étonnons de faire une dépression ou un burn out ?
Il est tout de même évident que nous ne sommes pas obligés d’aller «chialer» notre vie sur les réseaux façons Calimero en détresse totale. Mais que se passerait-il si nous nous recentrions sur nous ? Si nous nous disions, ok j’ai besoin de temps pour moi et je le prends.
Pour écouter ma tristesse, mon stress. Regarder les choses avec de la distance, de la hauteur. Oui j’ai eu une grosse peine de cœur. Que puis-je tirer de cette expérience ? Qu’est-ce que ça m’apprend de moi ? Certes malgré tout un battage sur les réseaux, je n’ai pas de client et mon compte en banque est tellement dans le rouge que j’ai peur ?

Se réaligner grâce à l’authenticité
Et si nous revenions à plus d’authenticité. Se regarder dans le miroir et se dire : ok j’ai fait de mon mieux. Qu’est ce qui me fait vraiment vibrer ? Suis-je obligée de raconter des « carabistouilles » (clin d’œil aux gens du nord) à travers les réseaux pour faire comme si j’allais bien ? Car en fait je m’en raconte aussi à moi.
Et mon corps enregistre tout cela. Puis d’un coup, comme par hasard, je suis malade. Oh, au début c’est un rhume, une grippe, c’est normal c’est la saison. Et puis, une entorse, une fracture, la faute à pas de chance. Et puis un jour c’est plus grave et on se dit que pourquoi ça tombe sur moi ? C’est dans ces moments là, que certaines personnes changent du tout au tout.
Fini les masques, fini les injonctions. Et là nous arrivons à l’authenticité. Nous apprenons à écouter notre corps qui nous parle, voire nous hurle en permanence. Nous nous réalignons. Si nous sommes tristes, nous le disons sans l’étaler sur les réseaux. Si nous sourions c’est sincère et ça monte jusqu’à nos yeux.
Parfois, nous pensons ne pas pouvoir y arriver seul et c’est ok. S’autoriser un accompagnement, un coup de pouce, suffit pour amorcer ce changement. La méthode des deux points, le point zéro, ou même une simple reconnexion à votre corps peuvent faire des miracles. Et si vous vous autorisiez toutes ces possibilités ? Parce que courir dans le jardin, c’est sympa. Mais courir léger, sans bagages émotionnels qui nous freinent, c’est encore mieux. Vous voulez essayer ?


Conclusion : Et vous, où en êtes-vous avec votre authenticité ?
Peut-être que ce texte a réveillé une envie de changement en vous. Si oui, c’est parfait. L’authenticité n’est pas une course, mais un chemin. Osez écouter votre corps, allégez votre sac à merdasses, et reconnectez-vous à ce qui vous fait vibrer. Parce que vivre, c’est être soi, tout simplement. Quel serait votre premier petit pas vers votre authenticité aujourd’hui ?

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