De la petite souris à la badass
Comment passer de la petite souris à la badass ??? Vous allez me dire, pas possible !!! Et pourquoi non??? Si je l’ai fait, vous pouvez… osez, tout est possible …

Passer de petite souris timide à badass inspirante est un vrai cheminement. Ça n’est pas facile, il faut bien le dire, mais c’est possible. Pourquoi « petite souris » car je l’ai été longtemps. Pourquoi Badass, parce que lors d’un challenge, une personne qui m’est chère a dit ce mot qui a tilté pour moi.
Et oui, pourquoi ne pas assumer son côté badass ?
Alors certes, c’est une transformation qui peut prendre du temps mais qui, une fois faite, est magique. Fini de grignoter dans son coin, de laisser les autres briller à notre place. Prendre conscience de notre valeur.
Poser nos limites et assumer notre badassitude (ben quoi, pourquoi on inventerait pas des mots, badass ou pas ???).
Allez, je vous explique comment j’ai réussi ! Et si j’y suis arrivée, pourquoi pas vous ?


La petite souris qui se planque dans son trou
J’imagine que lorsque je vous parle de la petite souris, certaines vont se reconnaître. Ben oui, en mode, dans la famille nous sommes toutes des petites souris. On peut se lever et faire notre vie sans un bruit, pour ne pas réveiller les autres. Alors que lorsque les autres se lèvent, ils tirent des chaises, font craquer l’escalier ou claquent les portes des placards. Nous, en mode furtif tout le temps. Chut ne dérangeons pas….
Et puis au boulot idem, en mode «secrétaire» (en fait je l’étais vraiment hein je sais de quoi je parle) qui fait le taf. Se cogne les diapos ou la bibliographie médicale, pour que le médecin dise fièrement : je vous présente mon travail.
Et puis en famille, comme nous faisons partie de ces fées invisibles (cf les actualités du vendredi du 29 novembre 24 et du 10 janvier 25), le mode petite souris est activé plein pot. Ménage, lessives, corvées en tout genre, la petite souris s’active, comme les petites souris dans Blanche-Neige ou Cendrillon.
Se planquer dans son trou est devenu tellement prégnant que l’on ne sait plus en sortir. Et d’un coup, on se rend compte que la petite souris, c’est nous également quand nous nous taisons alors que nous avons envie de hurler. Vous savez, ce moment où l’on dit “mais oui, bien sûr et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu…”. Alors qu’intérieurement, le Hulk en nous hurle “NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE !”. Ouais, on connaît toutes.
Pas de panique. Cette souris, elle a son utilité : elle nous apprend à observer, à comprendre ce qui coince. Mais à force de rester planquée, elle passe à côté des opportunités. Et nous, nous sommes à creuser notre trou comme si c’était une villa de luxe. Mais en fait : c’est pas le Club Med, faut bien se rendre à l’évidence.

Dire au revoir à la peur de… s’ouvrir et oser
Sortir de son trou, c’est flippant. Mais faut bien commencer quelque part. Imaginez que chaque action, même petite, c’est une brique pour construire votre château intérieur.
Dire “non” à une invitation reloue, c’est déjà poser une fondation. Danser comme une dingue dans ton salon sans te demander si tes voisins te jugent (d’ailleurs j’ai pas de voisin), c’est poser un pilier. Oser s’affranchir de cette peur du regard des autres. Se dire que certes ils osent, mais pourquoi les lauriers leur reviendraient lorsque vous vous êtes cogné tout le boulot. Pourquoi ne pas assumer ce que vous faites vous ? Et dire fièrement : c’est moi qui l’ai fait.
Et oui ça fait flipper ? Parfait. La peur, c’est notre moteur turbo. Les mains moites, la voix qui tremble un peu la première fois. Et puis après, on l’a fait une fois, donc on peut le refaire.
Parce que oui, nous avançons avec la peur, pas contre. Ça n’est pas confortable, on est bien d’accord. Mais une fois passé le cap, on s’aperçoit que ça n’était pas si difficile que ça. Juste on a tellement l’habitude de se terrer dans notre trou de souris, qu’on voyait pas la lumière. C’est comme sauter d’un plongeoir : c’est terrifiant, mais une fois dans l’eau, on te dit “Ben c’était pas si terrible que ça ?”. Bon quand même ça peut être terrible hein…



Alors doucement on va passer du «petite souris» en mode badass
Attention, pas faire ta daaaa et hop je suis en mode badass. Ben non parce qu’à des moments, nous allons oser et la petite souris, attisée par notre crocodile intérieur avec ses ruminations, va arriver ventre à terre pour dire : au secours, vite, vite on retourne dans notre trou. Mais pour qui tu te prends à vouloir être une badass. Ça se fait TROP pas : comme dit ma nièce.
Non, pas à pas, oser un truc, puis un autre et se sentir de plus en plus à l’aise. Et puis être badass, ça veut pas dire marcher sur tout le monde avec des talons de 12 cm (ou des chaussures de rando, chacun son style).
Ça ne veut pas dire non plus ouvrir les portes en écrasant les autres derrière. Non, une vraie badass, elle a de la classe, genre Morticia dans la famille Addams. Elle assume son côté décalé peut-être. Son moove sorcière sur son balai. Elle sait dire “non” avec douceur mais fermeté: “Non, je vais pas porter ta merde émotionnelle aujourd’hui, c’est mon jour de repos intérieur.”
C’est aussi une question d’authenticité. Être badass, c’est être alignée avec soi-même, même si ça veut dire danser sur une table. Ou dire j’aime pas les sushis alors que tout le monde en raffole (clin d’œil à Chouchou de la place Clichy).
Et vous savez quoi, les gens respectent ça, parce que vous, vous vous respectez vous-même. Magique, hein ? Et puis un jour, on ose carrément. On s’affranchit de ce poids, car on dirait pas mais c’est lourd parfois d’être une petite souris. On se dit que zut, on a qu’une seule vie, alors vivons l’instant présent à fond. Faisons de notre vie une suite de rêves réalisés. Ouvrons grand la porte de notre château intérieur et le reste, on s’en bat les nattes complet.

Allumer son phare intérieur et inspirer les autres
Vous vous voyez en phare que vous êtes censée devenir ? (Oui, je sais, je vous ai perdue, mais on y revient). Quand vous êtes réellement vous-même à fond, les gens autour de vous le sentent. Ils arrêtent de chercher la petite souris pour vous voir comme la badass lumineuse que vous êtes devenue.
Et là, c’est beau : votre exemple les inspire. Pas besoin de faire des discours de 12 pages, juste être vous suffit. On vous regarde et on se dit : “Mais si elle a pu passer de la souris à la badass qui déchire, moi aussi, c’est possible.” C’est un peu comme un feu d’artifice : vous éclairez et attirez les regards, tout en restant unique.



Le club des «petites souris anonymes»
Bien sûr que ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Il y a un gros taf en développement personnel c’est clair. On ne passe pas en mode furtif planqué dans son trou à badass lumineuse qui éclaire la mer comme un phare. Mais petit à petit, à force d’oser, nous arrivons à prendre notre place.
Et puis pourquoi ne pas créer, bon ok c’est copier, mais un club des petites souris anonymes. Bonjour moi c’est Madeleine, et je suis une petite souris anonyme. Mais récemment, j’ai réussi à dire un truc ou à faire un truc que j’avais jamais osé.
Et puis au fur et à mesure, gagner un badge de un mois. Puis oh zut je l’ai perdu car là, je suis retournée dans mon trou !! Mais persister et gagner un six mois !!! Et puis un jour on n’a plus besoin du club, car on est badass à part entière, la petite souris, le chat l’a bouffée et on brille. On s’en bat les nattes du regard des autres, ça leur appartient. On vit notre meilleure vie en faisant ce qui nous fait vibrer et on kiffe carrément.

Conclusion
Voilà, vous avez tout pour devenir cette badass que vous avez toujours été, mais que vous cachiez sous une montagne de “j’ose pas”. Allez, sortez de votre trou de souris et montrez-nous votre luminosité. Vous allez voir, le monde est bien plus fun vu de là-haut. Et si vous avez un doute, rappelez-vous : en toi, la force est, mais équilibrer tes doshas, tu dois. Merci Yoda… qui se posait là comme badass à sa façon.
Alors, prête à allumer votre phare intérieur et à illuminer le monde ? N’oubliez pas, la badassitude est déjà en vous, il suffit juste de lui ouvrir la porte !

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