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Accompagner avec Humilité : Écouter ou Imposer ?

Accompagner avec Humilité : Écouter ou Imposer ? Découvrez comment offrir un soutien authentique sans imposer ses croyances.


Gérer le stress

Je suis surprise par certaines réflexions de personnes ou clients qui se sont faits accompagner et qui ont des retours impressionnants à partager. En effet, ils rapportent des expériences décevantes avec des accompagnateurs/trices peu qualifiés, ou des promesses non tenues. Ces témoignages nous invitent à réfléchir profondément sur ce qu’est véritablement un accompagnement éthique et efficace. Cette nouvelle actualité du vendredi, « Accompagner avec Humilité : Écouter ou Imposer ? », encapsule cette problématique essentielle.

Dans notre quête d’accompagner les autres, il est crucial de se demander déjà, si notre aide est véritablement souhaitée ou imposée par notre insistance. Comment faire la distinction entre partager avec humilité et imposer nos croyances et solutions ?

Il est à noté aussi que de nos jours, de nombreuses personnes se présentent comme des accompagnateurs/trices. Cependant, certaines ne sont pas qualifiées et utilisent cette position pour leur propre développement personnel. Cela entraîne, une fois de plus, des expériences décevantes pour les clients, qui essuient les plâtres d’un accompagnement mal formé. D’autres promettent monts et merveilles mais ne fournissent aucun suivi adéquat après avoir été payées. Ces pratiques laissent souvent les clients avec plus de questions ou de mal-être, sans réponses ni soutien. Une cliente me demandait récemment : « Comment arriver à trier le bon grain de l’ivraie ? » Il est donc essentiel de choisir un accompagnateur/trice sérieux/se et qualifié(e), qui offre un véritable soutien et un suivi continu.

l'engagement

L’intention derrière l’aide

Faisons-nous la différence entre aider et accompagner ? Aider signifie souvent faire à la place de l’autre, ce qui dépossède l’autre de son pouvoir. Il lâche prise et, bien qu’il fasse certaines activités avec d’autres personnes, il se laisse complètement aller avec son « aidant ». Cette situation crée un cercle vicieux épuisant pour les deux.

Accompagner soutient, épaule et guide l’autre sur son propre chemin. Seule la personne elle-même peut s’aider. Seule la personne peut amorcer le changement en elle-même. Parfois, cela est difficile, donc se faire accompagner devient important. Mais comment ? Par qui ?

L’accompagnement proposé doit montrer un réel désir de soutenir avec bienveillance, là où la personne en est, à son rythme, sans vouloir la diriger. Sinon, la motivation devient un besoin personnel de reconnaissance et d’importance. Cela revient à dire à la fin de l’accompagnement : c’est grâce à moi.

Vouloir changer l’autre à tout prix peut masquer un besoin de contrôle. Le changement doit venir de l’intérieur, de la personne elle-même, qui choisit de changer. Sans cette dynamique personnelle, rien ne se passe. L’accompagnateur/trice active alors son côté « sauveur » et veut faire à la place, motivé(e) par son ego.

L’écoute active vs. Imposer sa vision

Lorsque nous accompagnons une personne, nous devons d’abord l’écouter. Écouter vraiment, pour comprendre et pouvoir l’aiguiller si elle le souhaite. À la différence d’écouter pour conseiller, dire ses propres vérités, qui ne sont que les nôtres, imposer nos croyances, voire nos limites sans tolérance de ce qu’est vraiment la personne.

Comprendre que l’écoute active peut créer un espace de sécurité et de respect pour l’autre. Que la personne qui vient nous voir pourra raconter tout ce dont elle a honte, même si pour nous ça n’a rien de honteux. Qu’elle pourra déposer ses fardeaux, ses pleurs si besoin, sans jugement, juste dans la bienveillance, l’accueil de qui elle est.

L’importance du consentement

Lorsque quelqu’un nous fait confiance, même si ce n’est pas dans le cadre d’un accompagnement, c’est qu’elle pense que nous allons l’écouter. Puis, si elle veut poursuivre avec un accompagnement, il est important d’être clair. De lui demander si vraiment elle souhaite cet accompagnement, ou si elle avait juste besoin, à ce moment-là, d’écoute.

Ensuite, lui expliquer que si elle souhaite l’accompagnement, nous aussi avons notre consentement à donner. Parce que nous voulons voir et ressentir si nous sommes la bonne personne. Parce que nous voulons voir également si elle est prête à faire les pas nécessaires pour son propre changement. Sans que nous devions la hâler ou la pousser, car ça n’est pas notre rôle. Un accompagnement c’est une rencontre et un consentement mutuel, pour ne pas rentrer dans un rôle de « sauveur/victime ». Pour que chaque partie soit au clair avec qui elle est.

Partager avec humilité

Si au cours de l’accompagnement, nous avons besoin de partager des moments vécus avec notre cliente, il est important de partager sans imposer nos croyances. Comme si nous racontions une histoire, en toute humilité, même si c’est notre histoire. Mais la clé est l’humilité, reconnaître que nous sommes un être humain. Que nous avons vécu aussi des expériences douloureuses nous ayant amené à accompagner car nous avons réussi à aller jusqu’à la résilience. Un accompagnement authentique et respectueux ne peut pas se passer d’anecdotes vécues pour montrer à la personne que nous accompagnons que nous la comprenons dans ce qu’elle traverse. Et ce parce que nous l’avons traversé avant elle et avons réussi à émerger de notre chrysalide.

Les limites de l’accompagnement

En tant qu’accompagnateur/trice, il est crucial de reconnaître que nous ne pouvons pas tout faire pour notre client. Nous devons accepter nos propres limites et comprendre que certaines situations nécessitent l’intervention d’autres professionnels, comme des thérapeutes ou des médecins. Reconnaître nos limites n’est pas un signe de faiblesse, mais une démonstration d’humilité et de respect dans le processus d’accompagnement.

Lorsque nous nous sentons dépassés dans notre champ de compétences, il est de notre devoir de passer le relais. Cela montre notre engagement envers le bien-être de la personne et notre volonté de faire ce qui est le mieux pour elle. Même si cela signifie admettre que nous ne sommes pas les mieux placés pour répondre à certains besoins spécifiques.

Il est tentant de projeter nos attentes et désirs sur la personne que nous accompagnons. Cependant, cela peut devenir une charge supplémentaire pour elle. Il est essentiel de se rappeler que chaque personne a son propre chemin à suivre. Nos attentes ne doivent pas interférer avec son processus naturel de connaissance de soi.

La bienveillance et le non-jugement

Un environnement de bienveillance et de sécurité émotionnelle permet à la personne accompagnée de s’ouvrir et de partager ses préoccupations sans crainte de jugement ou de critique. Cela favorise une relation de confiance et facilite un accompagnement plus profond et significatif.

Le non-jugement est fondamental pour établir une relation authentique. Lorsque nous nous abstenons de juger, nous permettons à la personne de se sentir acceptée telle qu’elle est. Cela renforce la confiance et encourage une communication ouverte et honnête, et cela dans la vie de tous les jours également.

Il est important de surveiller nos propres réactions et pensées pour éviter les jugements, même ceux qui sont implicites. Nous devons être conscients de nos biais et travailler activement pour les surmonter. Cela implique une écoute active et une réflexion continue sur nos propres attitudes et comportements.

Il est à noter que toute personne, qu’elle soit notre cliente ou pas, est notre miroir. Qu’elle va peut-être, sans le vouloir, faire ressortir une de nos blessures par une émotion forte. Il est nécessaire à ce moment-là de se demander pourquoi cette émotion est arrivée en nous. D’aller la comprendre, sans pour autant en rendre notre cliente responsable. Nous sommes seules responsables de nos émotions et comportements. Mais il est notoire aussi, que malgré le fait que nous soyons professionnels/les aguerris/es, certaines fois, nos clients/es nous permettent de débusquer un besoin non nourri que nous ne connaissions pas.

Les fondamentaux

L’auto-réflexion et la formation continue

L’auto-réflexion régulière nous aide à comprendre nos motivations profondes. À identifier les comportements qui peuvent nuire à notre capacité à accompagner efficacement. En examinant nos actions et nos pensées, nous pouvons apporter des ajustements nécessaires pour améliorer notre pratique.

Le domaine de l’accompagnement évolue constamment. Il est donc crucial de continuer à se former et à se tenir informé des nouvelles techniques et approches. La formation continue nous permet d’affiner nos compétences et d’offrir le meilleur accompagnement possible à nos clients. D’ailleurs, un/e accompagnateur/trice qui dit qu’il/elle n’a pas ou plus besoin de se faire accompagner lui/elle-même, doit être remis(e) en question sur son approche. Nous avons tous et toutes besoin de nous faire accompagner, même nous, les professionnels/les.

L’auto-réflexion et la formation continue cultivent l’humilité en nous rappelant que nous sommes toujours en apprentissage. Cette attitude nous permet de rester ouverts et réceptifs aux besoins de nos clients et d’adapter notre accompagnement en fonction de leurs évolutions.

Les outils et techniques d’accompagnement

Il existe de nombreux outils et techniques qui peuvent être utilisés pour accompagner de manière efficace et respectueuse, tels que l’écoute active, les questions ouvertes, la visualisation et les techniques de relaxation. Chaque outil doit être utilisé de manière appropriée et adaptée à la situation de la personne.

Il est essentiel de choisir des outils en fonction des besoins spécifiques et des préférences de la personne accompagnée. Cela nécessite une écoute attentive et une évaluation continue de ce qui fonctionne le mieux pour elle. L’accompagnateur/trice doit être flexible et prêt à ajuster ses approches en conséquence.

La flexibilité est clé dans l’accompagnement. Ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas convenir à une autre. En restant adaptable et ouvert aux changements, nous pouvons mieux répondre aux besoins individuels et offrir un accompagnement plus personnalisé et efficace.

Les outils qui soutiennent mes accompagnements incluent : le nettoyage énergétique, l’énergie Apaisante, l’énergie Cristalline, l’harmonie Mentale, le rééquilibrage des chakras, la méthode des deux points, le dénouement corporel et le dessin instinctif neuronal énergétique.

Conclusion

Se poser régulièrement des questions sur nos motivations et méthodes est essentiel pour garantir un accompagnement de qualité. Cela nous permet de rester alignés avec nos valeurs. D’offrir un soutien véritablement bénéfique.

Respecter l’autonomie et les besoins de la personne accompagnée est crucial pour un accompagnement efficace. Cela garantit que nous soutenons véritablement sa croissance et son développement personnel.

Encourageons-nous à pratiquer l’écoute active, à respecter les besoins et les limites de l’autre. A partager avec humilité pour créer des relations d’accompagnement authentiques et respectueuses.

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