Et si ce que nous croyons ordinaire était notre extraordinaire ?
Ce que vous trouvez « banal » est peut-être votre plus grand talent. Cessez de le cacher : votre magie mérite enfin de briller. ✨
L’autre jour, suite à une masterclass dans laquelle le coach nous parlait de nos talents, je me suis posée cette question : et si ce que nous croyons ordinaire était notre extraordinaire ?
Bon en lisant ça, on se dit que ça pique un peu. Car ça veut quand même dire que ce que nous trouvons d’une banalité affligeante chez nous, est peut être extra ordinaire pour les autres 🤪. Alors pas se taper sur la tête avec une pelle non plus hein. Parce qu’à force de faire naturellement ce qui est évident et “normal” pour nous, on s’aperçoit pas que les autres en chient un max pour faire pareil..
Une fois de plus, pour nous, y a rien d’exceptionnel à écouter, comprendre, apaiser, créer, organiser, gérer, monter des évènements ou autre.
Et pourtant, c’est souvent là que réside notre vrai don : dans ces gestes, ces mots ou ces intuitions qu’on fait sans y penser, mais qui changent quelque chose chez l’autre.


🌿 Quand l’ordinaire devient tellement fluide qu’on ne le voit plus
On a tendance à confondre facilité et banalité. Parce que quelque chose coule de source pour nous, on se dit que ce n’est pas un talent.
Pourtant… c’est justement parce que c’est fluide que c’est un don, un talent inné. Le truc c’est qu’on claque des doigts et pouf, ça le fait, même pas on réfléchit pour le faire. C’est ce que j’appelle l’extraordinaire éteint : ce qu’on fait naturellement, avec grâce, sans effort, et qui semble “rien” pour nous — alors que pour d’autres, c’est un trésor. D’ailleurs parfois, on a même du mal à comprendre que pour l’autre, ben ça coule pas de source !
J’ai passé ma vie à aider, écouter, sentir ce qui se joue chez les autres. J’ai su, à plein de moments, trouver les mots justes pour apaiser, soutenir. Pourtant, je pensais que c’était “normal”. La vérité, c’est que «mon» “normal” n’est pas commun contrairement à ce que j’ai cru pendant longtemps. Il est né d’expériences, d’intuition, de sensibilité, de ce feu intérieur que je ne calcule pas.
Je ne me rendais pas compte non plus, que ce que j’offrais spontanément, les autres ne savaient pas forcément le faire. Ils le sentaient, le captaient, et parfois… ils en profitaient à fond. Pas toujours par méchanceté, mais parce qu’en tant que «sauveuse» dans la trilogie, je ne savais que donner. Alors en croyant être “juste gentille” ou “juste à l’écoute”, j’ai donné sans compter — jusqu’à m’épuiser.

Nous sommes plein à le faire
Et je ne suis pas la seule hein, pas croire que je vous fais mon Calimero. Nous sommes plein de femmes à nous comporter de la sorte. Cette fameuse «génération marche ou crève» dont je vous rebats les oreilles. Nous avons appris à donner sans compter. Souvent notre côté Pitta (et oui on recoupe avec l’Ayurveda) a fait que nous sommes des organisatrices nées. De ce fait, nous pallions les Vata qui s’envolent ou les Kapha qui se bétonnent, en faisant à leur place, pour sauver tout le monde.
Je lis actuellement le livre d’une amie québécoise, qui décrit son épuisement dans son travail, d’avoir voulu sauver le monde. Ça me conforte dans le fait que ce mode de «sauveuse» ne nous permet pas, si l’on en prend pas conscience, de laisser l’autre autonome aussi.
Elle raconte que malgré le fait qu’elle était très qualifiée pour les postes qu’elle occupait, elle palliait à tout, tout le temps. Ses collègues, de ce fait, se reposaient sur elle, venaient lui demander des conseils, des solutions. Et elle, infatigable car éthique, se coupait en rondelle jusqu’à ce que son corps lui rappelle qu’elle était humaine. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n’était pas reconnue à sa juste valeur. Mais elle ne la reconnaissait pas elle-même, puisqu’elle aimait ce qu’elle faisait, que c’était «banal» pour elle, facile même si cela demandait beaucoup de travail.
Même après s’être rendue compte plusieurs fois qu’elle s’était sacrifiée sur l’autel du fric. Virée une fois le projet monté, elle continuait en se disant : il est impératif que j’arrête de sauver le monde. Mais plus fort qu’elle, son crocodile la poussait à faire ce qu’elle faisait depuis toujours.



🔥 Reconnaître son extraordinaire sans se prendre le melon
Reconnaître son extraordinaire, ce n’est pas se la raconter ou se la péter un max. Pas se faire gonfler l’égo pire que la grenouille qui voulait devenir plus grosse que le bœuf, au point d’éclater. Pas se croire non plus au dessus des autres.
Nous avons tous des talents innés, qui ne nous demandent pas vraiment d’efforts, et que les autres n’ont pas. Reconnaître que chacun apporte sa pierre à l’édifice, hein pas déconner non plus.
C’est aussi, simplement remettre de la conscience sur sa propre valeur. C’est dire : “Ce que je fais naturellement a de la valeur, même si je n’ai pas besoin de forcer pour le faire.”
Quand on reconnaît ça, on remet l’énergie en circulation. On sort du rôle de la bonne poire, de la sauveuse, de celle (ou celui) qui donne sans retour. On accepte de recevoir, chose éminemment difficile lorsqu’on veut sauver le monde. On entre dans une posture juste : offrir avec joie, recevoir avec gratitude.
Et c’est là que l’abondance s’installe — pas parce qu’on la force, mais parce qu’on cesse de la bloquer. Quand vous reconnaissez la beauté de votre naturel, vous autorisez la vie à vous reconnaître aussi. Vous autorisez votre extraordinaire à exister. Et l’argent, les opportunités, les belles rencontres, les synchronicités suivent, simplement parce que la vibration s’aligne.
Alors non, ce n’est pas de “l’ego spirituel à 2 balles”. C’est du respect. Respect pour ce que vous incarnez, ce que vous êtes au fond de vous. Pour ce que vous transmettez sans même vous en rendre compte certes, mais avec le cœur. Et ce respect commence par un mot simple : merci. Merci à soi, à son chemin, à ce don qui semble si banal qu’on l’oublie tellement il fait partie de nous depuis longtemps.

🌸 Conclusion : cesser de banaliser notre magie
Et si au fond, c’était ça, le vrai changement intérieur ? Arrêter de chercher ailleurs ce qu’on porte déjà. Ne plus se juger “d’une banalité affligeante”, “trop ordinaire”, “pas assez spécial.e”. Parce que ce que nous faisons sans effort, ce que nous vibrons sans y penser, c’est justement ce que le monde attend de nous.
Alors la prochaine fois que quelqu’un vous dira : “Mais comment tu fais pour savoir ou faire ça ?” Respirez. Souriez. Accueillez. Parce que vous venez d’offrir un bout de votre extraordinaire.
✨ Bref : bien vous dire que ce que vous croyez ordinaire est peut-être votre signature vibratoire. Votre façon unique de servir, d’aimer, d’accompagner ou de créer.
Cela dit, maintenant que vous avez lu cette actualité, il serait peut-être temps que vous reconnaissiez votre talent, Non ? Enfin moi je dis ça… mais j’ai mis longtemps avant de reconnaître le mien, donc je vous jette pas la pierre.
Et si vous la sortiez de sous le tapis, votre magie, et la laissiez briller de mille feux ? 😉 Si vous cessiez de banaliser ce miracle quotidien, juste pour voir ce que la vie vous rendrait en retour ?