Quand on vous dit valeur à quoi pensez-vous ?
Quand on vous dit valeur, à quoi pensez-vous ? Comment reconnaître votre propre valeur et celle des autres pour un épanouissement personnel.
La notion de valeur est omniprésente dans notre vie quotidienne. Et quand on vous dit valeur à quoi pensez-vous ? Le sujet est vaste. Certains associent la valeur à l’argent, aux biens matériels ou aux réussites professionnelles. D’autres voient la valeur sous un angle plus humain et personnel. Quelle est la véritable valeur des choses, des gens et de nous-mêmes ? Comment reconnaître notre propre valeur face aux comparaisons incessantes depuis notre plus tendre enfance ? Comment évaluer objectivement la valeur de notre travail, que ce soit à nos yeux ou aux yeux des autres ? Savons-nous reconnaître la valeur des autres ? Et quelles sont nos valeurs, celles qui nous permettent d’être droit dans nos bottes, intègre, authentique ? Aujourd’hui, plongeons ensemble dans ces questions pour mieux comprendre ce qui nous entoure, nous épanouir et grandir.
Reconnaître sa valeur est un acte de rébellion contre les normes sociales qui nous imposent de nous sous-estimer. En prenant conscience de notre véritable valeur, nous nous donnons la permission d’oser, d’être audacieux et même de bousculer les conventions. C’est en acceptant notre valeur intrinsèque que nous pouvons briller et inspirer les autres.
La Valeur de notre travail
Comment évaluer objectivement notre travail et différencier notre propre perception de celle des autres ? Parfois, nous sommes trop critiques envers nous-mêmes. Nous regardons ce que nous avons fait avec un « mouais, peut mieux faire ». Comme quand l’instituteur écrivait cette phrase en rouge, barrant toute la page. Nous dévalorisons nos réalisations car nous voulons toucher à la perfection. « Peut mieux faire », la petite phrase assassine, qui toute notre vie, nous rend insatisfaits de notre travail, alors que d’autres nous trouvent inspirants. Quels moyens ou ressources pour une auto-évaluation équilibrée et constructive ? Comment passer de « peut mieux faire » à « même si ce n’est pas parfait, j’ai fait de mon mieux et j’en suis fier » ? Car nous avons osé faire une chose pour laquelle nous n’avons pas forcément les compétences.
L’inspiration et l’auto-dévaluation
Il arrive que nous nous sentions dévalorisés malgré l’admiration des autres. Certaines personnes nous regardent de façon admirative, nous répondons : « Oh, c’est pas grand-chose… Ça m’a pris 5 minutes ». Certes, cette fois nous étions dans un de nos domaines de compétence et pour nous, cela est facile. Mais ça ne veut pas dire que ça n’a aucune valeur. Encore une fois, nous nous dévalorisons. Mais pourquoi ? Quelle est la blessure qui fait que, même si nous faisons quelque chose que les autres apprécient, nous nous déprécions ? Comment prendre conscience de cela et gérer ces moments ? L’importance de l’auto-compassion et de la reconnaissance de nos efforts est cruciale. Si avant, en tant que petite souris, je minimisais ma valeur, maintenant, il en est autrement. J’ai pris conscience que lorsque je fais un travail pour quelqu’un et qu’on me félicite, je suis en gratitude d’être reconnue. De nourrir mon besoin de reconnaissance, au lieu de le nier. J’accepte avec joie ces compliments, car je suis capable de reconnaître la valeur de ce que j’ai apporté aux autres, même si cela était facile pour moi. Apprenons à voir notre véritable valeur et à apprécier notre cheminement.
L’illusion de l’accomplissement
À l’inverse, nous nous attribuons des mérites qui reviennent en partie aux autres. Sans prendre le temps de voir ce que les autres ont accompli, nous sommes dans l’arrogance de dire : « C’est moi qui l’ai fait ». Alors qu’en réalité, certes nous avons participé, mais parfois c’est l’autre qui a fait tout le boulot. Comment reconnaître et être reconnaissant envers ceux qui nous ont aidés ? Comment ne pas nous sentir frustrés lorsque nous avons l’impression que les autres ont fait plus et que nous ne sommes pas méritants, mais que nous voulons la gloire en même temps qu’eux. La gratitude et la reconnaissance du travail d’équipe sont des éléments clés pour une évaluation juste de nos accomplissements. Savoir reconnaître que, sur cet événement ou cet atelier, nous nous sommes laissés porter est important. Reconnaître à l’autre la valeur de son travail également. Car si nous nions la valeur du travail de l’autre, quand nous avons fait le travail, nous nous dévalorisons aussi. Rappelons-nous que nous sommes les miroirs les uns des autres. Prenons de la distance avec notre ego/crocodile qui nous susurre à l’oreille que nous devons nous attribuer, par besoin de reconnaissance non nourri, le travail de l’autre.
La Valeur que l’on donne aux choses, aux gens et à soi-même
La valeur perçue varie d’une personne à l’autre. Comment cela affecte-t-il notre quotidien ? Illustrons avec des exemples concrets comment nous valorisons les objets, les relations et nous-mêmes, et l’impact que cela a sur notre bien-être.
Dans le film « Tout ce qui brille », une des jeunes filles donne de la valeur à la « vie facile », et de ce fait, perd l’amitié de son amie. Elle revient, blessée, ensuite quand sa vie est détruite car tout brillait mais c’était du strass, sans valeur aucune. Elle s’était perdue dans les paillettes. Certains objets sont en toc, et pourtant ils ont une très grande valeur sentimentale. Comme ce vieil Opinel de mon père que je retrouve un jour dans un de mes placards. Il a gravé son prénom dessus et je le donne à mon fils qui en a les larmes aux yeux. Pour lui, ce vieux couteau usé a une extrême valeur, même s’il est vieux et usé.
Autre exemple d’une femme qui pense que l’amitié de cette autre personne est un cadeau et qui, sur un coup de tête, la foule aux pieds pour une broutille. Des suppositions, une interprétation des propos échangés sans discernement aucun. Quelle valeur donnait-elle à cette amitié ? Et qu’est-ce qu’amie veut dire pour elle ?
Et puis notre valeur à nous. Même si petite fille nous avons appris qu’il était important d’obéir, de tout faire pour être aimée, quelle est notre valeur ? Que pouvons-nous apporter à l’autre en tant que nous-mêmes ? J’aime cette phrase d’un monsieur que j’ai la chance de connaître et qui se demande tous les matins : « À qui vais-je rendre service aujourd’hui ? » Et qui, tous les soirs, se demande : « Ai-je rempli ma mission du jour ? À qui ai-je rendu service aujourd’hui ? »
La Valeur matérielle vs. La Valeur humaine
Il est bien évident que, pour moi, comme pour beaucoup d’autres même si ce n’est pas « politiquement correct » de l’avouer, la valeur ne se résume pas à l’argent ou aux possessions matérielles. La valeur humaine, faite de respect, d’amour, de générosité et de soutien, est bien plus significative à mon sens. Lorsque nous sommes droits dans nos bottes, bien ancrés, sans être figés, dans nos valeurs, nous savons dire : oui, ou non, en toute quiétude. Nous savons nous choisir, nous respecter, nous aimer aussi. Il est important de trouver un équilibre entre ces deux aspects de la valeur dans notre vie. Car si nous sommes bien ancrés dans nos valeurs humaines mais que nous nions la valeur matérielle, sans excès genre Picsou bien sûr, nous ne sommes pas équilibrés. Combien de personnes prônent les valeurs humaines en dénigrant les valeurs matérielles et se retrouvent ainsi désargentées, ne comprenant pas pourquoi. Nous créons notre vie, et penser, même inconsciemment, que l’argent c’est moche ou sale, crée un manque. L’argent ou la valeur matérielle ne sont que des énergies et les énergies doivent circuler pour qu’un équilibre se fasse.
Reconnaître sa propre valeur face aux comparaisons
Depuis notre enfance, nous subissons des comparaisons incessantes qui ont un impact négatif sur la valeur que nous nous donnons. Toute notre enfance, nous avons été comparées à notre sœur qui, elle, est belle. Comment ne pas se trouver moche, même si ce n’est pas le cas ? Lorsque nous avons été comparées à l’intelligence de notre fratrie, comment ne pas nous trouver bêtes ? Idem pour toutes les comparaisons ancrées en nous. Ces schémas délétères nous freinent dans la reconnaissance de nos valeurs. Même si notre sœur a des yeux bleus azur et que nous avons des yeux noisette, est-ce que cela fait de nous une « mocheté » ? Si notre frère est meilleur en calcul que nous, cela fait-il de nous une nulle en tout ? Apprenons à nous détacher de ces comparaisons. Nous sommes uniques et, à ce titre, comparables à aucune autre personne. Apprenons que nos yeux noisette ont cette forme différente qui nous donne ce charme spécifique. Apprenons que nous sommes douées en orthographe plutôt qu’en calcul, et alors ?
Idem dans le milieu professionnel. Ce n’est pas parce que Tartempion fait ceci bien, que nous sommes nulles. Chacun à sa place, chacun à sa valeur. Comme le disait Mère Teresa : « Nous-mêmes ressentons que ce que nous faisons n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais l’océan serait-il moins grand sans cette goutte ? »
Et si nous faisions notre part du colibri, comme dans l’histoire, et que nous puissions voir le résultat ? Car nous mesurons notre valeur à l’aune des autres, mais jamais au résultat que nous pourrions obtenir. Ouvrons notre cœur, reconnaissons que même si nous sommes utiles à une seule personne par jour, nous avons rendu service à cette personne et cela a une grande valeur pour elle.
Conclusion
La reconnaissance de la valeur, qu’elle soit de notre travail, de notre entourage ou de nous-mêmes, est essentielle pour notre épanouissement personnel. En prenant conscience de notre propre valeur et en l’acceptant, nous pouvons changer notre propre énergie. Nous sommes uniques et, à ce titre, avons une réelle valeur. Que ce soit pour les autres, pour nous-mêmes, dans nos métiers, nos relations.
Comment pourriez-vous commencer à reconnaître votre propre valeur dès aujourd’hui ?
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