Neutralité versus pouvoir !!
Neutralité versus pouvoir !! Neutralité pour ne pas empiéter sur la vie de l’autre ; le pouvoir étant délétère dans les relations humaines
Pourquoi cette actualité : neutralité versus pouvoir ? Mais pouvoir versus neutralité serait aussi possible. Par ce que je me suis aperçue que les relations humaines peuvent déraper rapidement si nous ne sommes pas vigilants. Que parfois, même avec une bonne volonté patente et une entière bienveillance, nous prenons le pouvoir sur l’autre et devenons toxiques. Entre inspiration et prise de pouvoir comment pouvons nous trouver un équilibre ?
La difficulté des relations humaines
Les relations humaines sont faites d’interactions plus ou moins délétères, dont il est important de prendre conscience.
En effet, quelque soit la relation (familiale, amicale, sociétale, professionnelle…), un dérapage vers la prise de pouvoir est toujours possible.
Souvent le jugement va de paire avec cette prise de pouvoir. Les : pourquoi ne fais tu pas ? A ta place…. Mais écoute moi, je sais mieux que toi… Et de toute façon j’ai raison….
Quelquefois, sans s’en apercevoir, nous allons impacter une personne beaucoup plus qu’il ne faut et lui nuire. Pourtant nous voulions juste l’aider, lui apporter du réconfort, en toute bienveillance, mais sans lui laisser prendre sa place, se choisir.
Dans le cadre familial ou amical, cela peut s’accompagner d’une espèce d’exclusivité. Tout ce que pourront dire ou faire des personnes extérieures à la relation, sera considéré par l’un ou l’autre des partenaires, comme de l’ingérence. La personne exclusive voulant garder le pouvoir sur son enfant, son ami.e. Une part de jalousie et de possessivité entrant également dans l’équation.
Lorsque nous sommes inspirants.es pour les autres, parfois jusqu’à l’admiration, la bascule vers la prise de pouvoir peut se faire rapidement, l’autre pensant que nous avons toutes les réponses, notamment si nous sommes professionnels.
Dans le cadre professionnel, le ou la praticien.ne, coach, thérapeute… etc… va affirmer que la personne a tel problème et lui proposer des solutions en sus de ce qui était prévu. Lui donner des directives allant à l’encontre de ses besoins, persuadée que son prisme “professionnel” est le meilleur.
Du fait de son expertise, le ou la praticien.ne, coach, thérapeute… va également appuyer sur les peurs du client, ses schémas, ses croyances et va empiéter sur son libre arbitre car il/elle sait mieux…. puisqu’il ou elle s’est formé.e …. et professionnel.le
Vers la neutralité pour laisser le choix à l’autre
Que ce soit dans les relations familiales, amicales ou professionnelles, nous devrions prioriser la neutralité. Pourquoi ?
Parce que chaque personne a un libre arbitre. Qu’elle a le droit de décider de sa vie, même si nous jugeons que cette vie est inepte. Car cette vision des choses reste notre propre point de vue, avec nos prismes croyants, limitants…. De même, chaque personne doit vivre ses propres expériences pour évoluer à son rythme.
Bien sûr que lorsque nous commençons nos expériences parentales, nous nous vautrons lamentablement – tout au long de notre vie de parent d’ailleurs, car c’est le seul métier que l’on apprend pas.
Lorsque nous devenons entrepreneur.e, notamment dans le domaine du Bien-Être, nous faisons des erreurs de débutants que l’expérience va nous permettre de corriger….. ou pas… suivant notre égo et les prises de conscience que nous allons avoir au cours de notre vie.
La neutralité permet aussi de garder une certaine distance avec les événements, de ne pas en faire une affaire personnelle, car le comportement de l’autre lui appartient. Et que son comportement ne le définit pas, comme notre comportement face à certaines choses ne nous définit pas non plus. Nous sommes humains et de ce fait avons des ressentis et des besoins inhérents à chacun, chacune, que l’autre ne peut pas ressentir puisque nous sommes uniques.
Trouver un équilibre entre neutralité et pouvoir
Comment trouver l’équilibre ?
Le pouvoir grise, permet, parfois en toute hypocrisie, car nous nous défendons de mauvaises intentions, de faire agir l’autre comme bon nous semble.
Prendre conscience, entre autres, de nos façons d’agir dans la relation, quelles qu’elles soient. S’apercevoir que dans ce contexte, nous avons fait ingérence et avons manipuler l’autre, même avec les meilleures intentions du monde.
Comprendre que le pouvoir biaise les relations et apporte une dépendance nocive plutôt que des relations de cœur.
Prendre de la distance avec les suppositions, les “on dit”, les croyances, le fait de se penser plus beau/belle, intelligent.e, supérieur.e… par rapport à l’autre. Le juge/ment étant partie prenante du pouvoir, il serait intéressant de se demander pourquoi nous nous permettons de juger ce que nous ne connaissons pas, ce que nous supposons, et qui n’est peut être pas du tout la réalité.
Comprendre que nos émotions nous appartiennent et ne pas faire une affaire personnelle des émotions ou comportements de l’autre.
Réaliser que passer du pouvoir à la neutralité permet le respect. De l’autre, bien évidemment, mais surtout de soi. Se respecter, respecter nos valeurs et les valeurs de l’autre. Être authentique, sans attente, sans jugement. Accepter l’autre tel qu’il est pour aller vers notre paix intérieure car chacun, chacune est unique.
Et vous, êtes vous plutôt pouvoir ou neutralité ? Avez-vous tendance à juger ? conseiller ? Empiéter sur le libre arbitre de l’autre ?
Pour vous qu’est ce que la neutralité ?
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