Dépasser ses peurs !!

Comment nos peurs sont créées ?

Nos peurs naissent de nos propres expériences, mais également des expériences mal vécues par nos ascendants.

Le petit enfant n’a pas peur, il avance dans la vie sans crainte, confiant, parfois téméraire. Ce sont les adultes qui, par leur comportement alerté, lui instillent des peurs de toutes sortes.

Devant une situation potentiellement dangereuse pour notre enfant, notre affolement créera également une peur. Tout d’abord, celle d’avoir fait quelque chose de “mal”, puis celle de ne pas être aimé car l’enfant pense avoir été “méchant”, devant la réprimande.

Une maman terrifiée par le fait que son enfant puisse tomber et se faire mal, va être tellement attentive à ce que cela n’arrive pas, qu’elle en deviendra peut être étouffante.

Devant un tel comportement, l’enfant comprend qu’il y a un risque, et c’est ainsi que la peur se crée. Pour ne pas que sa mère soit apeurée, l’enfant va faire attention à ne pas tomber, exacerbant cette peur en lui et créant également la chute tant crainte.

Comment dépasser ses peurs et les transformer en forces ?

Mais parfois, sans être téméraire, nous avons des peurs profondes ancrées en nous et qui sont exacerbées par celles de nos parents.

Pour ma part, la peur des chiens était bien ancrée. Par ma propre peur, car enfant j’ai rencontré beaucoup de chiens agressifs… La peur de ma mère, qui elle aussi a connu des chiens au comportement sournois, dans son enfance. La méfiance de mon père, qui avait eu également des expériences canines difficiles.

Cette peur était tellement ancrée, que je l’ai transmise à un de mes fils, qui a son tour s’est retrouvé tétanisé dès qu’un chien passait par là.

Et puis mon fils a réussi à dépasser sa peur et je me suis dit que je pouvais, moi aussi y arriver. J’ai eu la chance de rencontrer Hercule, un gros bouvier bernois rempli d’amour à me renverser… Et puis Louvena, jolie chienne samoyède, elle aussi pleine d’amour et plus douce. J’ai appris avec eux à me détendre, même si au début, le fait qu’ils aboient me renvoyait à ma peur. J’ai également des amis, voisins qui ont des chiens adorables et là encore, cela m’a grandement aidée.

Vers plus de sérénité…

Et puis mon fils a pris un chien, Sax. Un gros patapouf, tout aussi brutos qu’Hercule, mais lui aussi gentil de nature. A force de les côtoyer, je m’aperçois que ma peur disparait petit à petit. Même si parfois leur approche est brutale car ils ne maîtrisent pas leur élan d’affection. Bien sûr j’ai aussi fait un travail avec différents outils sur cette peur, et je m’en suis détachée.

Tellement, que maintenant, si mon fils doit s’absenter plusieurs jours, je suis capable de prendre Sax à la maison, de m’en occuper sans crainte.

Je me rends compte également que lorsque je rencontre un chien inconnu, je n’ai plus cette appréhension qu’il puisse être agressif. Il le ressent et les rapports en sont changés.

Cette nouvelle façon d’être me donne confiance en moi et j’appréhende la vie différemment aussi.